En préambule : je n’ai pas exposé ici “tout ce qu’on peut se procurer chez nos fournisseurs”, je privilégie une approche plus sobre. On peut déjà découvrir énormément de glaçures et d’émaux avec un nombre réduit de matières premières, cliquez ici pour consulter l’article consacré à ce sujet.
En pratique, pour développer une approche basée sur l’observation en parallèle à la compréhension des éléments chimiques qui les composent, je suggère de faire cuire vos matières premières une à une à haute température. Cet exercice est TRES utile !
Comment procéder ?
Commencer par préparer une plaque de tests que vous “biscuiterez” (comme on dit en Belgique) – le terme exact est une cuisson de “dégourdi” – bref il s’agit de la première cuisson autour de 980°C.
Vous pouvez consulter les vidéos suivantes pour voir comment faire :
Ensuite poser environ la valeur d’1/2 à 1 cuiller à café de chaque matière première séparément – en indiquant bien sûr par-dessus de quelle matière il s’agit. Pour ce faire il existe 2 méthodes :
Je suggère de faire cela au minimum avec la silice, le kaolin, tous les feldspaths dont vous disposez, la craie, la dolomie, le talc, et avec une ou plusieurs frittes. Si vous avez d’autres matières premières, n’hésitez pas à tester aussi la wollastonite, la pétalite, le spodumène, le carbonate de lithium, la cendre d’os, etc.
Vous observerez les résultats après cuisson : je ne vous en dis pas plus, rien ne peut remplacer votre expérience !
Je partage la photo d’une mini-plaque réalisée avec Cornish stone, pétalite, feldspath potassique, feldspath sodique et néphéline syénite.